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Punkte Schwierigkeitsgrad PRO: 322, Beantwortete Fragen: 232, Gestellte Fragen: 231
Von diesem Mitglied vorgenommene Blue Board-Einträge
27 Einträge
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Englisch > Französisch: Settings Distribution using Device Settings Manager General field: Technik Detailed field: Computer: Software
Ausgangstext - Englisch Settings Distribution using Device Settings Manager
The Device Settings Manager defines settings for Pocket PCs and prepares packages in .cab format for distribution using the Distribute Software to Devices Wizard. The installation items included in the Device Settings Manager are compatible with any Pocket PC managed by the Device Management Feature Pack, because the items rely on the Pocket PC technology, and not Windows CE.
The basic steps to create a device settings package are defined below. Each installation item has specific configuration steps to follow, so the configure installation item step will vary for each.
Übersetzung - Französisch Distribution des paramètres à l’aide du gestionnaire de paramètres de périphérique
Le gestionnaire de paramètres de périphérique permet de définir les paramètres des Pocket PC et de préparer la distribution des packages au format .cab à l’aide de l’assistant « Distribuer le logiciel aux périphériques ». Les éléments d’installation figurant dans le gestionnaire de paramètres de périphérique sont compatibles avec n’importe quel PC géré à l'aide du jeu de fonctions de gestion de périphériques, car ces éléments s’appuient sur la technologie Pocket PC, et non sur Windows CE.
Les étapes de base pour créer un package de paramètres de périphérique sont définies ci-dessous. Chaque installation devant respecter des étapes de configuration spécifiques, la phase de configuration varie à chaque fois.
Ausgangstext - Englisch Financial markets behaved well on the whole in 2006 despite some of the negative press coverage that they have received. Many investors have been rewarded for investing in risky assets (see chart on next page). The XXXX index, which represents a globally diversified equity portfolio, ended the year in positive territory in US dollar, Euro and Japanese yen terms - outperforming local bond markets, represented by local versions of the YYYY Investment Grade total return indices.
Of course, there were some notable surprises over the year. In May and June, many stock markets suffered a notable correction, as market confidence appeared to make a retreat. This served to highlight the potential events that would most upset the markets: on the one side, the threat of higher interest rates, brought on by deep-rooted inflationary pressures, and on the other side, the threat of a substantial global economic slowdown or outright recession.
Übersetzung - Französisch Les marchés financiers se sont bien comportés dans l’ensemble en 2006, malgré la couverture médiatique défavorable dont ils ont fait l'objet. Nombre d'investisseurs ont été récompensés des risques qu'ils ont accepté de prendre (voir tableau page suivante). L'indice XXXX, qui représente un portefeuille d’actions diversifiées au niveau mondial, a terminé l’année à la hausse (que ce soit vis-à-vis du dollar US, de l'euro ou du yen japonais) et a affiché une performance supérieure à celle des marchés obligataires locaux, représentés par les versions locales des indices YYYY.
Bien sûr, il y a eu des surprises importantes cette année. En mai et en juin, de nombreux marchés d’actions ont souffert de corrections sensibles, alors que la confiance des investisseurs semblait battre en retraite. Cela a permis de mettre en relief les événements les plus à même de troubler les marchés : d’une part, la menace d’une hausse des taux d’intérêt, liée à des pressions inflationnistes profondément ancrées, et de l’autre, celle d’un ralentissement économique mondial important, voire d’une récession en bonne et due forme.
Deutsch > Französisch: Bericht des Vorstands General field: Wirtschaft/Finanzwesen Detailed field: Finanzen (allgemein)
Ausgangstext - Deutsch Sehr geehrte Anlegerinnen,
sehr geehrte Anleger,
die XXXX Investment AG blickt wieder auf ein sehr erfolgreiches Geschäftsjahr zurück. Investoren wissen die Vorteile der kostengünstigen, liquiden und präzisen XXXX Fonds zu schätzen. Unter allen deutschen Publikumsfondsgesellschaften wurde im Jahre 2006 der zweithöchste Nettomittelzufluss von EUR 4,6 Mrd. erreicht (Quelle BVI Statistik). Zum 31.05.2007 betrug das Fondsvolumen der XXXX EUR 18,1 Mrd. Die XXXX Investment AG ist damit die siebtgrößte deutsche Publikumsfondsgesellschaft (Quelle: BVI Statistik). Die vorliegenden Jahresberichte informieren Sie detailliert über die Entwicklung unserer Indexfonds im (Rumpf-) Geschäftsjahr 2006/2007.
Übersetzung - Französisch Chers investisseurs,
L'année passée a été une nouvelle fois synonyme de franc succès pour XXXX Investment AG. Les investisseurs apprécient les avantages des fonds XXXX, peu onéreux, liquides et précis. Parmi les sociétés allemandes de fonds ouverts au public, nous avons atteint en 2006 la deuxième place pour les rentrées de fonds nettes, avec 4,6 milliards d'euros (source : statistiques BVI). Au 31.05.07, l’encours des fonds XXX s’élevait à 18,1 milliards d'euros, classant ainsi XXXX Investment AG au septième rang des sociétés allemandes de fonds ouverts au public (source : statistiques BVI). Les rapports annuels ici présentés vous informent en détail sur la performance enregistrée par nos fonds indiciels au cours de l'exercice (tronqué) 2006/2007.
Deutsch > Französisch: ICoMST-Kongress General field: Technik Detailed field: Lebensmittel
Ausgangstext - Deutsch Vom 13. bis 19. August 2006 fand in Dublin, Irland der im Jahresrhythmus durchgeführte ICoMST-Kongress statt, an welchem rund 460 Personen teilnahmen. Der diesjährige Kongress beinhaltete 25 Vorträge und 333 Poster. Dabei fiel auf, dass ein grosser Teil der Themen sich vor allem mit Frischfleisch auseinander setzten; bezüglich Fleischprodukte und vor allem dem Einfluss des Rohmaterials wurden nur wenige Arbeiten vorgestellt (trotz eines mittleren Konsumanteiles von rund 50%).
Aufgrund der sehr grossen Vielfalt an Themen kann im Folgenden jedoch nur auf einzelne, aus Sicht der Berichterstattenden interessante Themen eingegangen werden.
Übersetzung - Französisch Le congrès annuel ICoMST s’est tenu du 13 au 19 août 2006 à Dublin, Irlande, et a réuni environ 460 participants. Cette année, le Congrès comprenait 25 colloques et 333 intervenants. On a pu constater qu’une grande partie des sujets portait sur la viande fraîche, seuls quelques exposés portant sur les produits carnés et notamment sur l’importance de la masse de viande (malgré un pourcentage moyen de consommation d’environ 50 %)
Etant donné la grande variété des sujets, seuls ceux présentant le plus d’intérêt aux yeux des auteurs seront traités ci-dessous.
Schwedisch > Französisch: Maskinell plantering får bra betyg General field: Technik Detailed field: Forstwirtschaft/Holz/Nutzholz
Ausgangstext - Schwedisch Finska skogsforskningsinstitutet har testat Bracke P11.a Planter. Såväl entreprenörer som forskare är mycket nöjda med produkten. I rapporten drar man även slutsatsen att "... högläggning är den enda riktiga markberedningsmetoden vid granplantering." Ett referat av undersökningen återges nedan.
Maskinell plantering får bra betyg
Maskinell plantering ökar år från år. Bräcke planteringsmaskin är den vanligaste och i Finland jobbar i sommar tjugo Bräcke Planter. Finska forskare ger mycket bra betyg åt Bräcke.
Bräcke gör ett bra planteringsarbete. Det visar både finska och svenska forskningar. Skogsforskningsinstitutet i Finland har följt upp resultatet från ett antal förnyelseytor som planterats med Bräcke. Fyra år efter planteringen var 88 procent av plantorna vid liv.
En motsvarande undersökning utförd i Sverige av SkogForsk, visar på ungefär samma plantöverlevnad eller i genomsnitt åttio procent.
Übersetzung - Französisch L’Institut de recherches forestières de Finlande a testé le planteur P11.a de Bräcke. Utilisateurs et chercheurs sont très satisfaits du produit. Selon les termes mêmes du rapport, « … la formation de monticules constitue la seule méthode correcte de préparation des sols pour le plantage des graines. » On trouvera ci-dessous une synthèse de l'étude réalisée.
Le plantage à la machine est bien perçu
Année après année, le plantage à la machine fait de plus en plus d’adeptes. Les machines à planter de Bräcke sont les plus répandues en Finlande, et en été, une vingtaine d’entre elles y sont à pied d’œuvre. Les chercheurs finlandais ne tarissent pas d’éloges sur Bräcke.
En matière de plantage, Bräcke donne d’excellents résultats. C'est ce que montrent les études tant finlandaises que suédoises. L’Institut de recherches forestières de Finlande a analysé les résultats de plusieurs tentatives de repeuplement effectuées avec du matériel Bräcke. Quatre ans après le plantage, 88 pour cent des plantes étaient encore en vie.
Une étude de même nature effectuée en Suède par SkogForsk aboutit à peu près au même taux de survie, soit environ 80% des plantes repiquées.
Spanisch > Französisch: Revolucion tecnologica General field: Technik Detailed field: Druck und Satz, Verlagswesen
Ausgangstext - Spanisch La renovación tecnológica es clave para no perder el tren de la publicidad
Los diarios en posición privilegiada para afrontar el negocio de los clasificados
Las compañías periodísticas tienen tradición, branding, credibilidad e infraestructuras sólidas de marketing
La era digital y la aparición de Internet propician la creación de un nuevo escenario para los medios de comunicación tradicionales. Un nuevo espacio en el que los anuncios clasificados se enmarcan dentro de un ámbito multimedia con combinación de papel e Internet. Los medios escritos han ocupado una privilegiada posición durante décadas pero ahora deben reaccionar ágilmente y acomodarse a las últimas innovaciones tecnológicas en su carrera por aumentar la rentabilidad de sus productos.
Übersetzung - Französisch La rénovation technologique : un facteur clé pour garder l’initiative dans le domaine publicitaire
Les quotidiens, bien placés pour affronter le marché des annonces classées
Les entreprises de presse disposent d’une tradition, d’une image de marque, d’un capital de confiance et de solides infrastructures Marketing
L’avènement du numérique et d’Internet favorisent l'apparition d'un nouveau cadre d'existence pour les moyens de communication traditionnels. Un nouvel espace dans lequel les annonces classées profitent d’un environnement multimédia alliant documents papier et Internet. Les supports écrits ont bénéficié pendant de longues décennies d'une situation privilégiée, mais ils doivent désormais réagir de façon intelligente et s'adapter aux dernières innovations technologiques afin d'augmenter la rentabilité de leurs produits.
Englisch > Französisch: Ze limits of Machine Translation General field: Geistes- und Sozialwissenschaften Detailed field: Psychologie
Ausgangstext - Englisch As a human being you know your brain is split in two. Well in your case it seems that on the left side nothing is right while on the right one nothing is left …
Übersetzung - Französisch En tant qu'être humain, vous savez que votre cerveau est divisé en deux. Eh bien, dans votre cas, il semble que sur le côté gauche, rien n'est droit, tandis que sur le côté droit, rien n'est gauche …
(C) Google Translate 26/06/2023
Englisch > Französisch: CSP+ General field: Geistes- und Sozialwissenschaften Detailed field: Staatswesen/Politik
Ausgangstext - Englisch TBC
Übersetzung - Französisch Rapport au langage : les élites illettrées
« Dans les époques de décadence, le langage devient l’ennemi »
Philippe Muray
Nous abordons là un sujet capital. Le sujet essentiel, à vrai dire. Celui par lequel se révèlent de la manière la plus cruelle — et la plus incontestable — la déshumanisation de l’humanité, et sa régression galopante vers l’animalité.
Oscar Wilde, en effet, se trompe rarement ; et surtout pas quand il écrit que « ce n’est que par le langage que nous nous élevons au-dessus des animaux — ce langage qui est le parent et non l’enfant de la pensée. » C’est toujours avec cette citation bien en tête, de préférence assortie de celle-ci : « Les gens ne sont jamais aussi insignifiants que quand ils se prennent très au sérieux », qu’il convient d’écouter s’exprimer le CSP+. Armé de ces deux phrases, on peut discerner avec une rare acuité le désastre anthropologique qu’incarne le CSP+ ; mais aussi — consolation —se réjouir de disposer ainsi d’une source inépuisable de comique involontaire.
C’est cela, le langage du CSP+ : une tragi-comédie permanente. Dès qu’il ouvre la bouche, on est pris d’une irrésistible envie de pleurer devant ce carnage linguistique, et en même temps la curiosité nous pousse à souhaiter qu’il poursuive ses exactions pour découvrir tous les numéros de cirque verbaux dont il est capable.
Et il faut bien reconnaître que dans ce domaine, il est extrêmement créatif. Extrêmement novateur, pour reprendre des termes qu’il trouve flatteurs. Son irrespect pour la langue, sa désinhibition totale face à ses règles, ses contraintes, son raffinement, sa beauté, le font défigurer sans vergogne cet édifice sublime. Comme un nouveau riche, un gros porc qatari qui s’installerait au château de Versailles et referait l’aménagement avec des meubles Starck et des « œuvres » de Buren, il se vautre sans complexe dans la magnifique langue française et la revisite, la balafre, la dévaste avec son mauvais goût infaillible. Mais cette destruction s’effectue dans une telle atmosphère de bouffonnerie inconsciente qu’elle en devient presque drôle. En effet, de même que les prétendus artistes contemporains, malgré la hideur révoltante de leurs « œuvres » et l’affligeante vacuité de leur « esprit », suscitent au final davantage le rire que la colère — tant est cocasse le contraste entre leur prétention et leur nullité — de même le CSP+, ce porc qui se croit paon, ne peut que provoquer des fous rires par le sérieux obtus et l’assurance indécrottable qu’il affiche en enfilant les perles linguistiques. Il faut l’écouter attentivement, se délecter de chaque mot — toujours inapproprié — qui sort de sa bouche ou de son clavier, savourer ce charabia pâteux, ce jargon de mutant, ces bafouillages entortillés, ces circonlocutions ronflantes, puis se poser la terrible question : « Qu’a-t-il voulu dire ? ». Et surtout : « Pourquoi l’a-t-il dit comme ça ? Pourquoi n’a-t-il pas fait simple ? Est-ce par sadisme ? Par snobisme ? Pour donner l’impression, en tortillant ses phrases, d’être supérieurement intelligent ? » Sûrement un peu pour toutes ces raisons.
Mais l’essentiel de l’explication tient surtout au fait suivant : le CSP+ est l’anti-artiste par excellence. Pas un atome de sens esthétique ne l’habite. En conséquence, chaque phrase qu’il produit est pesante, visqueuse, mal-foutue, absconse. Et infiniment prétentieuse. Doué d’une extraordinaire faculté de compliquer ses propos, de tortiller à l’infini, de rendre incompréhensibles les informations les plus triviales, ce contorsionniste pathologique éprouve une profonde jouissance à obscurcir le sens de tout. Cela donne, par exemple (et je n’invente rien ; il s’agit d’une retranscription fidèle et authentique du bafouillis d’un de ces maniaques) : « Ce que je retiens, suite à cette réunion, c’est ce point à creuser, et aussi également le pourquoi d’avoir retenu ce schéma, et est-ce que ce pourquoi est toujours d’actualité. » Broum. On pourrait passer des heures à contempler ce chef-d’œuvre de haine de la langue française. Après, bien sûr, s’être remis de la sidération dans laquelle il ne peut que plonger tout homme normalement constitué. Puis, une fois retrouvés ses esprits, on pourrait tenter de l’analyser. On pourrait, pour commencer, essayer de se représenter l’opération consistant à creuser un point. Que fait-on, exactement, quand on creuse un point ? Comment cela se passe-t-il ? Avec quel genre de pelle s’y prend-on, pour creuser un point ? A quoi ressemble la scène d’un creusage de point ? J’aimerais qu’enfin on me l’explique car j’ai beau chercher, mon dictionnaire ne semble pas avoir envisagé une telle opération.
Et puis surtout, quel est ce point mystérieux dont nous assomme le CSP+ ? Oui quel est-il, ce point qu’il évoque au moins cent fois par jour ? Ce fameux point dont il truffe toutes ses phrases ? « Si je comprends ton point » ; « Tu lui feras un petit point à notre ami Christophe » ; « Je vois ton point » ; « J’entends ton point » ; « Je peux développer mon point ? » ; « Ton point est intéressant » ; « Expose-nous ton point » ; « Nous avons effectué une analyse sur ce point » ; « J’ai investigué ton point : je voudrais te faire part de quelques points ». Tout se passe comme si ce grand diplômé qui lit avec ostentation du Malraux dans le métro (pas du Céline, bien sûr ; du Malraux bien académique et bien sage, bien net, bien propre sous tous rapports) ne connaissait aucun synonyme du mot « point » — le comble de l’imprécision. Comme si, malgré ses diplômes et ses longues études, il ne possédait qu’un vocabulaire extrêmement limité, un maigre éventail de quelques mots-clefs stéréotypés auxquels il recourt en toutes circonstances.
Et en effet, quand on l’écoute attentivement, on ne peut qu’aboutir à ce constat : le CSP+ est un analphabète surdiplômé. Un éminent représentant des élites illettrées, ces créatures monstrueuses et ridicules engendrées par trente ans de bourdieuseries, d’expérimentations pédagogistes, de méthodes globales, de choix éducatifs calamiteux suivis avec une belle constance par tous nos ministres de la Crétinisation nationale depuis trente ans (le dernier en date, la très médiocre et très constipée Najat Vallaud-Belkacem, subit d’ailleurs des attaques personnelles assez injustes et surtout inopérantes, puisqu’elle ne fait que poursuivre une œuvre de destruction qui avait commencé bien avant elle, et se poursuivra quand elle sera retournée au néant d’où elle vient). Le sabir pseudo-savant, les coquetteries vulgaires, les ornements dégueulasses dont le CSP+ farcit ses phrases ne doivent pas nous tromper : ce ne sont que des cache-misère, un maquillage grotesque destiné à masquer une pauvreté de langage inouïe. Derrière ses airs hautains, ses discours pontifiants, ses palabres ronflants, le CSP+ ne maîtrise qu’un vocabulaire miséreux, un lexique indigent qui se borne à quelques locutions standardisées. « Je reviens vers toi » ; « Je fais suite à ton mail » ; « Nous comptons défendre cette posture » (il veut dire « position », mais il ne connaît pas ce mot ; il utilise donc « posture » qui ne veut rien dire, mais ses sosies disent aussi « posture », alors…) ; « Nos parts de marché ont connu une hausse importante » (il veut dire « substantielle » ou « conséquente » ou « significative » ou « considérable », mais il ne connaît que le banal et très inadéquat « important » ; notez d’ailleurs que « important » et « point » sont les deux piliers de son langage : 90% de ses phrases comportent au moins un de ces deux mots) ; « L’année 2015 commence avec un nombre de visiteurs plus important que l’année dernière » ; « On constate un écart important entre les coûts et les recettes » ; « C’est une hypothèse de croissance importante ».
En vérité le langage du CSP+ n’est pas plus élaboré que celui d’une racaille. Certes, il connaît un peu plus de mots, et une plus grande variété de tournures (ce qui, vous en conviendrez, n’est pas bien difficile) ; mais son expression est au final aussi stéréotypée. Comme une racaille, le CSP+ ne crée jamais de locution personnelle, autonome, neuve. Comme une racaille, il ne fait que recycler indéfiniment une poignée de formules toutes faites et d’énoncés standardisés. Comme une racaille, ce ne sont pas des phrases, encore moins des pensées qu’il produit : ce sont des juxtapositions d’expressions stéréotypées. Des agrégats rudimentaires de quelques vocables qui reviennent constamment, quel que soit le sujet. L’un et l’autre, racaille et CSP+, n’ont dans la tête qu’une terminologie sommaire, un idiome très succinct qu’ils emploient à tout propos. L’un et l’autre sont d’un conformisme à pleurer ; l’un et l’autre, quand ils s’expriment, ne le font que par poncifs. L’un et l’autre sont les archétypes d’un formatage, d’un nivellement par le bas non seulement de leurs comportements sociaux, mais de cet élément crucial entre tous qui nous distingue des animaux, êtres programmés, et nous permet d’accéder à la pensée, à l’esprit critique, et donc à la liberté : le langage. L’un et l’autre, racaille et CSP+, sont les deux faces d’une même médaille, les deux incarnations ultimes de l’uniformisation occidentale des personnalités, de leur abdication de toute spécificité, de toute distinction, de toute saveur. Racaille et CSP+ sont l’avant-garde de l’animalisation des humains, de leur retour vers l’univers a-langagier de la préhistoire.
Mais ne digressons pas davantage, et achevons l’analyse de notre chef-d’œuvre. Citons-le de nouveau, pour rappel et pour le plaisir : « Ce que je retiens, suite à cette réunion, c’est ce point à creuser, et aussi également le pourquoi d’avoir retenu ce schéma, et est-ce que ce pourquoi est toujours d’actualité. » Arrêtons-nous un instant sur le splendide pléonasme « aussi également » : tous les CSP+ sont atteints de cette étrange pathologie, la pléonasmie aiguë, cette manie de saturer ses phrases de pléonasmes. « Mon collègue et moi, on a collaboré ensemble » ; « Vu d’aujourd’hui, on voit une part de marché qui baisse de plus en plus » ; « On fait du sur-mesure en fonction du client » ; « C’est exactement la même chose aussi » ; « Ca se déroule progressivement dans le temps » ; « On note notamment une forte baisse des ventes sur ce segment » ; « Il faut qu’il y ait un intérêt mutuel des deux côtés » ; « Plus on avance dans le temps plus c’est croissant » ; « On va ajouter une partie supplémentaire » ; « Elle serait honnête et franche ça irait beaucoup mieux » ; « Les clients ont le choix entre deux options possibles » ; « La concurrence fait baisser les prix vers le bas » ; « Il faut mettre en œuvre ce qu’on a décidé collectivement ensemble » ; « On se source à la source » ; « Il faudrait une hausse plus haute de nos prix de vente » ; « Faut que je demande l’autorisation pour si on peut avoir le droit de diffuser ces informations ou pas » (notez bien le « ou pas », aussi beau qu’indispensable, et le magnifique « autorisation pour si ») ; sans oublier, bien sûr, l’emploi obstinément fautif du mot « alternative » (« On a le choix entre deux alternatives… »), ni l’immonde, l’atroce, l’impardonnable et toujours impuni « Au jour d’aujourd’hui ».
Cela dit, la pléonasmie aiguë n’est pas le seul trouble langagier du CSP+, loin s’en faut. Il manifeste, par exemple, une forte propension à la substantivation. Pur ennemi de la beauté, le CSP+ substantive à tour de bras. Peu lui importe qu’existent des dizaines de substituts à ses infects choix lexicaux : ayant l’instinct de la laideur, il opte systématiquement pour la solution la plus disgracieuse, la plus dissonante, la plus atroce. En l’occurrence ce taré n’a pas hésité à substantiver l’adverbe « pourquoi ». « Le pourquoi ». « Le pourquoi d’avoir retenu ce schéma ». Pourquoi, en effet ? Pourquoi tant de laideur ? Pourquoi tant de haine du langage ? Notre Victor Hugo d’open space ignore-t-il que la langue française met à sa disposition, pour exprimer la causalité, une kyrielle de substantifs très accessibles, plus jolis et surtout plus appropriés que cet infâme « Le pourquoi » ? « La cause », entre autres. Ou « la raison ». Ou encore « La justification ». Et encore bien d’autres mots. Mais manifestement ce grand intellectuel n’en connaît aucun. Place donc à « Le pourquoi ». « Le Pourquoi » en majesté. « Le Pourquoi de », même : tant qu’à parler n’importe comment autant que le désastre soit complet. Allez, deux substantivations dégueulasses ! « Le pourquoi » et « Le avoir » : « Le pourquoi d’avoir retenu ». On attend impatiemment « Le Pourquoi du Comment d’avoir retenu ».
Comment un cerveau humain peut-il accoucher d’une telle monstruosité ? De quel esprit de maniaque, de timbré, de désaxé faut-il être doté pour tourner les phrases d’une manière aussi disgracieuse ? De quelle passion de la dissonance, de quelle haine de l’harmonie faut-il être habité pour dégueuler spontanément des horreurs pareilles ? Quel traumatisme majeur faut-il avoir vécu pour bafouer si obstinément la langue française ? Lui faire autant de mal ? De quelle difformité mentale faut-il être affecté pour produire systématiquement ces phrases bancales, titubantes, odieuses ? Non mais quel détraqué ! Quel dégénéré ! Quelle insulte à l’humanité ! Comment le CSP+ ne s’enterre-t-il pas de lui-même, après avoir dit des horreurs pareilles ? Pourquoi, au minimum, ne se flagelle-t-il pas ? Bon sang, mais c’est quand même la moindre des choses ! Quand on commet de tels méfaits !
Mais non. Au contraire. Toujours frétillant, ravi, épaté de lui-même, ce Trissotin infernal non seulement n’éprouve aucun remord à massacrer la langue française, mais en tire un immense plaisir — et une immense fierté. Entièrement sous l’emprise de son principe de plaisir et de son illusion infantile de toute puissance, ce fossoyeur de la langue française est persuadé d’être un grand lettré ; il trouve élégants son verbiage ronflant, ses tournures pompeuses, ses phrases boursouflées. Il prend un pied suprême à s’engluer dans des phrases ampoulées, bouffies, dégoulinantes de circonlocutions inutiles et de mots incongrus. Il s’enivre de termes rares, de contorsions syntaxiques imbuvables ; moins ses phrases ont de sens, plus elles sont monstrueuses, enflées, hideuses, plus il jouit. « Il y a un risque rémanent » ; « Ne visons pas une pseudo-forme d’exhaustivité dans l’objectivation de la marge prévisionnelle » ; « Le principe est acté, c’est la date qui fluctue » ; « C’était en sous-jacent la question de mon point ». Et là il mouille son caleçon. Relisez bien cette phrase : elle ne veut littéralement rien dire, elle est de surcroît d’une laideur révoltante, mais le CSP+ en frémit de satisfaction : il a placé le mot « sous-jacent », qu’il croit très rare et donc très raffiné, et le sempiternel mais toujours aussi fautif « point ». « C’était en sous-jacent la question de mon point. » Répétez-vous cette phrase en boucle, tout en imaginant qu’elle sort d’une tronche bien solennelle, sentencieuse, sûre d’elle-même ; le fou rire vient immanquablement.
Le CSP+, pédant parmi les pédants, éprouve une volupté sans pareille à patauger dans le jargon, les acronymes, les anglicismes, les néologismes ignobles. « Y a intérêt à ce que le DFL soit positif, sinon y a du PNL » ; « Là je crois que tu as mis ton forward en backwardation » ; « Je vous envoie le save-the-date asap » ; « On va regarder comment ça peut s’architecturer » ; « Il faut recadencer la semaine » ; « On a méchamment challengé le process » (belle allitération) ; « As-tu pu objectiver la qualité des données ? » (évidemment personne ne relève le désopilant « As-tu pu ») ; « Ce changement de process va impacter toute la chaîne » (impacter !!! il faudrait impacter systématiquement de trente coups de fouet toute personne employant ce verbe) ; « Nous allons digitaliser la relation client » (qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’ils vont leur mettre des doigts ?) ; « On est en train de finaliser un livre blanc dans le cadre d’un think-tank. C’est un think-tank qui a une bonne écoute auprès des politiques » (« c’est… qui », très à la mode aussi chez les analphabètes anaphoristes du monde politique : « Cette réforme, c’est une réforme qui… »).
S’exprimer dans ce langage codé l’enfle d’extase, lui donne l’impression d’appartenir à une élite, un monde à part, un cercle d’initiés ; mais ce n’est que le cercle des illettrés. Le cercle des poètes analphabètes. Il croit que son sabir bureaucratique le distingue ; il ne fait que signer son illettrisme et son absence catastrophique de goût. « Est-ce que ce serait possible que tu solutionnes ce problème au plus vite et si oui, est-ce que ce serait possible que tu le fasses avec un certain degré de priorité ? Merci. ». Il pense probablement que c’est être diplomate et très subtil que de noyer ses questions dans un verbiage visqueux.
Remarquez au passage que cet homme de goût raffole du néologisme ignominieux « solutionner », que seul un ennemi fanatique de la beauté peut entendre sans être saisi de nausée ; il faut l’observer, en réunion, prononcer ce mot ; être attentif au frisson de délectation qui le parcourt alors. Il faut aussi sentir la jouissance qu’il éprouve à empeser ses phrases de l’élégant et indispensable « Est-ce que ». Et de « Est-ce que…que ». Et de « Est-ce que… que… que… que ? Est-ce que ? ». Sa satisfaction est proportionnelle au nombre de « que ». Ses phrases en sont constellées. « Est-ce qu’à ton avis tu penses qu’il serait possible que tu fasses ce qu’il est possible pour que ce problème soit solutionné afin que j’envoie le fichier asap ? ».
Il aime agrémenter ses e-mails lourds et spongieux de coquetteries ridicules — mais qu’il croit élégantes —, d’expressions supposées distinguées qu’il est cependant infoutu de reproduire fidèlement tant sont atrophiés son sens de l’observation, son attention aux mots, son amour de la langue. Cela donne par exemple : « Je vous serais gré de solutionner ce problème au plus vite » ; « Autant pour moi » ; « Il y a un groupe de travail qui s’est constitué sous l’égide d’Hélène » (noter aussi le « il y a… qui » bien lourd et bien superflu) ; « ça continue de croire de plus en plus » (au lieu de « croître » ; remarquer également le beau pléonasme « croître de plus en plus » : le CSP+ est toujours généreux quand il s’agit de massacrer la langue) ; « des cas comme ça on en a une pléthore » ; « Je te laisse le temps de t’accaparer le sujet » (il voulait sans doute dire « approprier », mais manifestement il ne s’est pas encore accaparé ce verbe…) ; « Il faut imaginer tous les cas possibles et inimaginables ». Bref, il revisite toutes les expressions avec son inculture et sa prodigieuse inattention aux mots.
Il aime aussi beaucoup poser au latiniste ; il se croit alors très distingué. Evidemment il ne peut pas s’empêcher de se planter : ainsi, au lieu du pluriel « scénarios », il tient obstinément à employer « scenarii », mais il écrit « scénarii ». Avec un accent. Sacré latiniste.
Cela dit n’essayez pas de lui faire comprendre qu’il n’a aucune crédibilité. Que le contraste entre son illettrisme et ses minauderies langagières l’entraîne vers les sommets de ridicule. Ce serait vain. Son amour de lui-même est tel que n’ayant jamais lu quoi que ce soit, utilisant couramment environ 0,005% des mots de la langue française, et s’exprimant comme un robot, il s’imagine très lettré. Et puis il est BAC+5, n’est-ce pas ? Alors ne le critiquez pas.
Laissez-le plutôt achever tranquillement son travail de destruction de la langue française. Il est en bonne voie. Ses phrases ampoulées, jargonneuses, vaniteuses, tout en tortillages et boursouflures, sont les formes tératologiques que prend une langue malade juste avant de mourir. Ce sont des symptômes qui ne trompent pas. Des signes infaillibles que la mort est proche. Imminente. Ces phrases monstrueuses, informes, méconnaissables, sont comme mutées. Métastasées. Le langage du CSP+ est le cancer de la langue française.
A Purchaser for 15 years (Bouygues, Alcatel, Fujitsu) following Science and Language higher education, I turned Translator with the Millennium and translated for more than 20 years, both inhouse (Nestlé, SDL, Cemex) and freelance (Languagewire, AdHoc, Acolad, Caupenne...). I now specialize in AI-backed MTPE, mainly in the IT, Marketing and Financial fields.
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